
Horaire des offices de la Toussaint
Le mercredi 01 Novembre messe à St Cyprien Plage à 09h30
Le mercredi 01 Novembre messe à St Cyprien Village à 11h00
Le jeudi 02 Novembre messe à St Cyprien Village à 18h00
Le jeudi 02 Novembre bénédiction des cimetières d'Alénya à 10h30 (ancien puis nouveau cimetière)
Le jeudi 02 Novembre bénédiction des cimetières de Latour Bas Elne à 10h30 (ancien puis nouveau cimetière)
Le jeudi 02 Novembre bénédiction des cimetières de St Cyprien à 16h00 (ancien puis nouveau cimetière)
Mais c'est quoi la Fête de la Toussaint ?
« Extrait du site internet « Port Saint Nicolas » »
Le 1 novembre - La Toussaint
Les origines de la Toussaint
remontent jusqu’au temps où, les persécutions ayant cessé, l’Église éprouva le
besoin de fêter en une célébration commune les innombrables martyrs connus et
inconnus. L’Orient commémorait alors tous les martyrs le premier dimanche après
la Pentecôte, comme fruits de l’Esprit qui avait animé ces héros de la foi. A
Rome, la fête prit de l’ampleur quand l’empereur Phocas offrit au pape Boniface
IV le temple païen du Panthéon. Tout naturellement, ce temple, consacré à tous
les dieux, devint une église consacrée à tous les martyrs. En 610 le pape y fit
transporter un grand nombre de reliques de martyrs, vingt-huit chariots pleins,
dit-on (les catacombes en regorgeaient). La fête se célébrait au Temps pascal,
comme fruit du triomphe pascal de Jésus. Pour des raisons toutes matérielles
(il était difficile, à la sortie de l’hiver, de nourrir les nombreux pèlerins accourus
vers les martyrs), Grégoire IV (827-844) déplaça la fête à l’automne et la fixa
au 1er novembre, date qu’avait déjà retenue l’Irlande. Réservée jusque là aux
seuls martyrs, la fête s’étendait désormais à tous les saints. Sa place à la
fin de l’année liturgique se justifie comme un couronnement, une plénitude de
la grâce du Christ et comme la vision de notre propre gloire future.

Une fête empoisonnée.
En la circonstance, les meilleures
intentions ont été détournées de leur but : le saint abbé Odilon de Cluny
(11e siècle) avait voulu associer les défunts à la fête de tous les saints.
Aussitôt, les morts jetèrent leur drap funéraire sur la joie de la fête. La
Toussaint est devenue le jour de l’année où l’on pense à ces chers
disparus ; il est devenu triste, et beaucoup de ’“chrétiens”’
soupirent : Ah ! vivement qu’ils passent, ces jours de cafard !
Plaidons pour une dissociation entre la Toussaint et le Jour des Morts. Là où
cela est possible (!) on gagnera à bénir les tombes un autre jour, afin de
laisser à la Toussaint son caractère de fête, de fête triomphale. Car c’est
bien de triomphe, de réussite finale qu’il s’agit, de fierté devant tant
d’hommes et de femmes qui ont “fait” l’Église. Parlons de vie. La mort, c’est
pour un autre jour. Et que la fête soit belle ; qu’elle réconforte le
cœur ; qu’elle favorise les élans généreux, en projetant devant nos yeux
tant de magnifiques exemples d’une sainteté possible !

Qui fêtons-nous ?
D’abord et avant tout Dieu
lui-même. Toi seul es saint, dit le Gloria. Tu es la source de toute
sainteté, enchaînent les prières eucharistiques, et la première préface de
la Toussaint chante : C’est à toi que nous rendons grâce... car, en
couronnant les mérites des saints, tu couronnes tes propres dons. La fête
des saints est d’abord la fête du Saint par excellence.
Mais nos esprits comprennent mieux
la sainteté divine en regardant ces hommes et ces femmes extraordinaires qui en
sont le reflet. La lumière unique est réfractée en leur prisme et décomposée en
une multiplicité d’exemples qui nous permettent de la lire, de l’admirer et de
l’imiter.
Le 2 novembre - La commémoration de tous les
fidèles défunts
Peu de temps après l'instauration de la Toussaint, est instituée la
commémoration de tous les fidèles défunts. Célébrée le lendemain, soit
le 2 novembre, on l'appelle également "jour des morts".
La tradition veut que les familles se réunissent ce jour-là autour de leurs
défunts pour honorer leur mémoire et fleurir leur tombe. L’Église inclut ainsi
dans sa prière liturgique tous les défunts pour les accompagner. Tous, vivants
ou morts, sont réunis sous le vocable de la "communion des
saints", c’est-à-dire qu’ils sont déjà réunis en Dieu par la foi